Peryar, le début…
Peryar, le début…
Le retour à terre se fait le lendemain matin, vendredi, et notre objectif est de rejoindre Peryar.
Nous trouvons un taxi.
Le voyage est magnifique : après la traversée de rizières, nous montons en altitude et découvrons les plantations de thé. Nous croisons en pleine ville notre premier éléphant !
Mais n’empêche que c’est éprouvant ! Les indiens sont décidément des fadas au volant ! Les routes sont en mauvais état et sinueuses, on passe notre temps derrière des camions ou bus et leurs échappements noirâtres. On arrive fourbus, les enfants sont fatigués et irritables, et j’avoue que je ne vaux guère mieux.
L’hôtel à Péryar nous offre une vue magnifique sur le parc. Des buffles et autres animaux dont je ne connais pas le nom traînent en bas.
Cette ville me semble hyper organisée autour du tourisme et j’ai un peu l’impression d’être prise pour une banque sur pattes, ce qui n’est pas très agréable.
Le soir nous allons à un spectacle de danse, le Khatakali. Ce sont des spectacles très anciens, typiques du Kérala. Les acteurs se maquillent et s’habillent devant le public, avant le spectacle. Ils utilisent pour se maquiller des pigments naturels, aux coloris très vif.
Ensuite ils donnent des explications sur le spectacle (qui est muet, sur fond musical et chants), et offrent une démonstration de toutes les expressions et jeux de visage possibles. C’est très impressionnant, ils sont capables de bouger leurs yeux d’une façon extraordinaire.
Puis vient la pièce en elle-même, à laquelle on ne comprend rien !! Mais entre les costumes, le son et les mimiques, on ne s’ennuie pas !
Samedi 10 novembre, un rickshaw vient nous chercher de bon matin pour une ballade pour la journée.
Nous commençons par un parc d’éléphants.
(Vous pourrez lire le résumé dans le chapitre d’Ambroise et Merlin)
Ce sont des animaux vraiment intéressants, d’autant que nous avons la chance de pouvoir observer un bébé mâle de six mois.
C’est incroyable comme les petits, que ce soient des chiens, des chats, des humains ou des éléphants, ont ce pouvoir de capter l’attention et de déclencher l’amusement et l’attendrissement.
Il nous fait un véritable spectacle et nous ne pouvons détourner nos regards de ce bébé, si joueur et si vif ! Je pense que nous retournerons le voir avant notre départ !
Ensuite, nous sommes allés dans un jardin d’épices. Il y a beaucoup de plantes que je connais parce qu’elles poussent à la Réunion. Le guide nous fait goûter tout un tas de feuilles, ça amuse les enfants. Il nous explique beaucoup de plantes qui sont utilisées en ayurvéda.
Puis nous terminons notre journée par la visite d’une tea-factory, une usine de thé. (cf photos sur l'article des gars car la connection est vraiment lente et j'ai deja charge ces photos)
C’est intéressant, et rien que pour l’odeur, ça vaut le coup d’aller y faire un tour !
Une fois de plus, je me demande (comme pour le café) comment on a réussi, à partir d’une plante qui n’a aucune odeur au départ, à trouver la recette de si délicieux breuvage ! sans doute un concours de circonstances !
A notre retour, la pluie bat son plein. Le climat de cette région me fait penser à celui de la Plaine des Cafres : frais, très beau le matin, et gris et pluvieux l’après midi.
Nous croisons sur la route des babouins qui jouent, ils sont très drôles à observer.
La journée se terminera par l’école, c’est tout de suite moins drôle, mais la fraîcheur est plutôt facilitante pour cette épreuve !